Episodes

Wednesday Mar 23, 2022
Prédication 13 mars 2022, Réal Gaudreault
Wednesday Mar 23, 2022
Wednesday Mar 23, 2022
L’étrangeté de la vie chrétienne est qu’elle ne peut exister autrement qu’à travers deux réalités qui s’opposent l’une contre l’autre : la vie Adamique et la vie de Christ. Ainsi nous dit l’apôtre Paul, puisque la « justice de Dieu fut accompli en nous », c’est donc dans ma réalité de pécheur que s’enclenche le processus d’une nouvelle vie qui elle, ne connait rien du péché car elle est née de Dieu.
Je devrai donc apprendre à vivre ce qui reste de ma vie dans le plus curieux des paradoxes, c’est-à-dire : mener une vie de l’Esprit dans un corps de chair. Je devrai saisir chaque le jour la grâce du pardon pour le pécheur que je suis tout en bénissant Dieu parce que de son point de vue, je ne suis plus à ses yeux ce que je suis pourtant tous les jours de ma vie dans la chair.
C’est un concept de foi difficile à saisir et surtout difficile à croire que devant Dieu et en Jésus-Christ, je ne suis plus ce que ma chair me dit que je suis en Adam. « 9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Romains 8 : 9
Ce n’est donc pas une simple question de style de vie mais un nouveau principe d’appartenance à une nouvelle sorte de vie en Jésus-Christ.

Wednesday Mar 23, 2022
Plaire à Dieu séance no 4, Réal Gaudreault
Wednesday Mar 23, 2022
Wednesday Mar 23, 2022
Plus d’un chrétien s’est buté contre l’épaisse muraille de la sanctification. Culpabilité, honte et découragement ne sont quelques-uns des sentiments destructeurs qui affaiblissent le zèle de chrétiens pourtant bien intentionnés. Comment puis-je plaire à Dieu si je n’arrive pas même à vaincre mes moindres faiblesses ?
Au menu ce soir
• Comment comprendre ce verset de Romains : « Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. » (Romains 8 :
)
• L’amour de Dieu, un amour sanctifiant : (1 Jean 4 : 15-19)
• La sanctification est une action initiée par Dieu (Héb 10 : 10)
• La sanctification selon Hébreux 12.

Wednesday Mar 23, 2022
Plaire à Dieu séance no. 3, Réal Gaudreault
Wednesday Mar 23, 2022
Wednesday Mar 23, 2022
De nos jours, la sanctification fait partie des sujets qu’on place dans les recoins sombres du hangar des thématiques à éviter dans nos sermons. Et lorsqu’on en parle, on use de synonymie positiviste pour d’éviter ce mot à l’arrière-goût amère.
Le sujet à mauvaise presse parce qu’on l’a trop souvent associé à la menace du Dieu colérique qui du haut de son trône s’impatiente du peu de progrès spirituel de ses enfants. En ce sens, la sanctification se décline en avertissements solennels qui invite à relever le niveau de sainteté pour éviter la colère du Très-Haut. Le sujet se résume à une mise à l’étroit dans une vie sainte susceptible d’apaiser Dieu. Mais est-ce bien de cela dont il est question?
Évidemment, Dieu nous demande de nous sanctifier pour Lui, il nous invite à une vie sainte et inspirante mais ce n’est pas tant en vue d’apaiser sa colère que d’éviter les conséquences de nos propres bêtises. C’est de notre bonheur dont il est plutôt question. En réalité, la sanctification est un sujet heureux et plein de ressources qui invite à une meilleure vie ici-bas. C’est à nous que profitent les richesses de la sanctification et c’est pour cette raison que Dieu nous y invite.
L’un de mes textes favoris sur la sanctification est le Psaume 84 qui affirme que s’approcher de Dieu et se mettre à part pour Lui est la chose la plus heureuse qu’un homme (femme) puisse faire en cette vie.
« 11 Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté. 12 Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. 13 Éternel des armées ! Heureux l'homme qui se confie en toi! » Psaume 84 : 11-13

Friday Mar 04, 2022
Plaire à Dieu séance no 2, Réal Gaudreault
Friday Mar 04, 2022
Friday Mar 04, 2022
La très forte majorité des chrétiens sont insatisfait de leur vie spirituelle parce qu’ils savent trop bien que leur marche avec Dieu n’est pas à la hauteur des attentes divines. Qui ne nous ne voudraient pas une marche plus victorieuse sur le péché, plus puissance et plus de zèle pour satisfaire le besoin de sainteté devant Dieu. Mais ce n’est pas exactement ce qui se passe. Peut-être que Dieu n’est pas aussi fidèle que sa Parole le prétend? À moins que le problème réside dans ma trop faible foi? Ce soir nous allons explorer la foi sous trois angles :
• L’œuvre de chacun est éprouvée par le feu (1 Cor 3 :5-15)
• Comment nous parvient la foi (Romains 10 : 12-18)
• Qu’est-ce que la foi selon Hébreux 11

Thursday Mar 03, 2022
Prédication 27 février 2022. Réal Gaudreault
Thursday Mar 03, 2022
Thursday Mar 03, 2022
Le Dieu fait homme : chronique d’un Dieu déroutant
Déjà le prophète Ésaïe nous parlait d’Emmanuel, montrant par ce nom que le Messie serait le « Dieu avec nous ». Mais la naissance du Messie sur cette Terre ira bien au-delà de l’image qu’on pouvait s’en faire. Ce « Dieu avec nous » est en fait le « Dieu fait homme » qui habite au milieu des siens. Les hommes ne sont pas des étrangers à ses yeux, ils sont les siens, hommes et femmes de son peuple. Ça m’a pris tout près de 40 années de vie chrétienne pour m’émerveiller devant ce fait inouï.
Le Dieu incarné ne se contentera pas seulement d’une courte visite éclair bien encadrée par une garde rapprochée qui assure sa sécurité le gardant distancé du peuple comme le font tous les grands de ce monde. Le Fils de Dieu, l’homme le plus prestigieux de toute l’histoire humaine plonge au beau milieu de cette humanité dans les apparats les plus ordinaire qui soient. Ce Jésus « n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. (Es 53 : 3) Ce "Dieu avec nous", est avec les boiteux, les aveugles, les lépreux et les gens de mauvaise vie.
Jésus le Fils de Dieu est à ce point ordinaire que cette humble condition entrainera une curieuse discussion avec son disciple Philippe en Jean 14. Ce dernier aime bien Jésus mais à la fois, il semble trouver que le maitre n’est pas exactement à la hauteur de ce qu’on aurait pu s’attendre du Dieu incarné. Voici l’échange :
« Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffira. Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j'ai passé avec vous, tu ne me connais pas encore, Philippe ! Celui qui m'a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire : « Montre-nous le Père ? » Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même : le Père demeure en moi et c'est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres. » Jean 14 : 8-10
L’apôtre Paul nous dit en Colossien 2 : 9 « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » Jésus n’était pas un modèle réduit du Dieu trois fois saints, il est en sa personne divine et incarnée la présence même de ce Dieu éternel. Il n’est pas venu ici-bas pour une simple visite de courtoisie en serrant quelques mains avec des sourires forcés, il est venu tangiblement aimer sa création et communier avec ceux qu’il « a tant aimer ».
La morale de cette histoire est que la prochainement fois où comme pasteur je me laisserai gagner par la folie de croire que je suis suffisamment important pour qu’on m’ÉLÈVE à une place de choix et qu’on m’accorde des honneurs particuliers, je me repentirai sur le champ.
En ce monde, le seul moment où Jésus fut élevé par des hommes, c’est lorsqu’on le cloua bien haut sur une croix rugueuse ayant pour seule couronne un anneau d’épine cruellement enfoncé dans sa peau. Lui le Roi des Rois, le Seigneur des Seigneurs, venu habité au milieu des siens, ne trouva devant ce trône de douleur qu’un peuple injurieux venu le haïr « sans cause ». Mais dans les lieux très haut, nous rappelle l’apôtre Paul :
« Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Phi 2 : 9-11

Thursday Mar 03, 2022
Prédication 20 février 2022, Réal Gaudreault
Thursday Mar 03, 2022
Thursday Mar 03, 2022
En Romains 7, nous entrons dans l’un des chapitres les plus dense du N-T où l’apôtre Paul prend le temps d’expliquer le rapport entre la Loi, le péché, la mort et la grâce. Bien comprendre ce chapitre permet de dénouer une multitude de nœuds théologiques reliés à la doctrine du salut.
« Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir. » Rom 7 : 10-11
La grande question qui ressort de ce texte de Romain 7 est la suivante : comment expliquer que la Loi juste et sainte qui devrait inciter l’homme à une conduite juste et sainte, l’incite plutôt à péché et désobéir à Dieu au point de le conduire à la mort? Pourquoi la Loi et la sainteté ne marchent-ils pas main dans la main pour donner à l’homme une occasion de rédemption?
S’il n’y a aucun doute que la Loi de Dieu est bonne et juste, alors pourquoi est-elle incapable d’améliorer ma condition humaine et stimule-t-elle l’attraction du péché en moi? C’est ça le dilemme de l’apôtre Paul en Romain 7. Pourquoi ce qui est juste et bon, s’est trouvé à m’amener à la mort?
Se peut-il que la grâce ne peut être offerte qu’à un condamné à mort? Si oui, alors cela veut dire que le couloir de la mort est pour le chrétien le couloir qui mène à la vie.

Tuesday Mar 01, 2022
Plaire à Dieu, séance no 1, Real Gaudreault pasteur
Tuesday Mar 01, 2022
Tuesday Mar 01, 2022
Plaire à Dieu séance no 1(Cours bibliques)
Comment plaire à Dieu? L’auteur de la lettre aux Hébreux répond à cette question : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Héb 11 : 6)
Si donc la foi est le moyen d’être agréable à Dieu, qu’est-ce donc que la foi? S’agit-il ici de la ferveur du chrétien ou de quelque chose d’autre qui nous échappe?

Tuesday Feb 22, 2022
Predication 13 fevrier 2022 seance 39, Réal Gaudreault
Tuesday Feb 22, 2022
Tuesday Feb 22, 2022
« Car le péché saisissant l'occasion » (Rom 7 : 11)
En Romains 7, nous entrons dans l’un des chapitres les plus dense du N-T où l’apôtre Paul prend le temps d’expliquer le rapport entre la Loi, le péché, la mort et la grâce. Bien comprendre ce chapitre permet de dénouer une multitude de nœuds théologiques reliés à la doctrine du salut.
« Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir. » Rom 7 : 10-11
La grande question qui ressort de ce texte de Romain 7 est la suivante : comment expliquer que la Loi juste et sainte qui devrait inciter l’homme à une conduite juste et sainte, l’incite plutôt à péché et désobéir à Dieu au point de le conduire à la mort? Pourquoi la Loi et la sainteté ne marchent-ils pas main dans la main pour donner à l’homme une occasion de rédemption?
S’il n’y a aucun doute que la Loi de Dieu est bonne et juste, alors pourquoi est-elle incapable d’améliorer ma condition humaine et stimule-t-elle l’attraction du péché en moi? C’est ça le dilemme de l’apôtre Paul en Romain 7. Pourquoi ce qui est juste et bon, s’est trouvé à m’amener à la mort?
Se peut-il que la grâce ne peut être offerte qu’à un condamné à mort? Si oui, alors cela veut dire que le couloir de la mort est pour le chrétien le couloir qui mène à la vie.

Tuesday Feb 22, 2022
Predication 6 février 2022, Réal Gaudreult seance 38
Tuesday Feb 22, 2022
Tuesday Feb 22, 2022
« Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? »
Dans la série Lettre de Paul aux Romains (Séance 38)
Dès qu’on parle d’église et de christianisme sur l’espace public, l’image qui vient spontanément à l’esprit des gens est celle des valeurs morales de la droite religieuse conservatrice. C’est que dans bien des cas, c’est dans l’axe des enjeux sociaux les plus négativement polarisants que les chrétiens se font entendre, on aime bien parler de tout ce qui nous déplait en ce monde.
Pourtant les vérités les plus fondamentales du christianisme ne s’inscrivent pas un registre strictement moral. Jésus n’est pas venu dompter le pécheur en lui prescrivant une série de codes moraux pour s’affranchir lui-même de sa condition, il est plutôt venu régler à sa source la condition pécheresse de l’homme. L’Évangile n’est pas un programme qui instruit l’homme à être moins pécheur mais le projet de Dieu qui sauve l’homme de son état pécheur.
Dans le septième chapitre de sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul expose la condition misérable de l’homme aux prises avec la servitude de son péché. Il faut remarquer qu’il n’étale pas ici la liste des péchés selon leur niveau de gravité pas plus qu’il n’explicite les moyens de les combattre un après l’autre. Non, il y expose un fait beaucoup plus grave : le pécheur est à ce point esclave de cette condition qu’il ne peut rien faire de lui-même pour l’esquiver. L’énoncé est clair et radical : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? »
Si ce cri du cœur s’apparente d’abord à une mauvaise nouvelle, la réponse de l’apôtre est tout autre. La solution au péché n’est pas dans l’autodiscipline de l’homme pour vaincre sa nature, mais dans sa mort. Bon, je sais que dit comme ça, ce n’est pas très attirant. Mais ce qu’il faut plutôt comprendre c’est que tous ceux qui appartiennent à Jésus-Christ sont de la race des humains placé dans la mort de Christ à la croix.
« Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rom 7 : 24)
Durant l’histoire, l’Évangile n’aurait jamais dû être présenter comme l’initiative de Dieu qui par l’Église, veut enrayer le mal par l’accusation des incalculables distorsions troublantes du péché en ce monde. La question la plus fondamentale que soulève le drame de la condition pécheresse de l’homme n’est pas : « Comment serais-je délivré de ce corps de mort mais, Qui me délivrera de ce corps de mort. »
Qui est celui qui me délivrera? L’Évangile ne nous dit pas comment mais nous parle de celui Qui…

Thursday Feb 03, 2022
Prédication 30 janvier 2022, Réal Gaudreault
Thursday Feb 03, 2022
Thursday Feb 03, 2022
L'argent, les chrétiens et la Bible II
Une affaire de joie et non de contrainte
Quand il est question d’argent, notre premier réflexe de prédicateur est d’aligner les textes bibliques qui relèvent l’importance d’être fidèle dans les offrandes. L’intérêt est que la plupart de ces textes sont accompagnés de promesses de prospérité. Au fond, si vous donnez, cela vous sera rendu, peut-être même au centuple. Et c’est vrai car Dieu est un Dieu fidèle et l’engagement sérieux en ce domaine est un moyen de vivre l’expérience de la fidélité de Dieu.
Mais cette approche souffre de son manque d’efficacité. Oui parce que la motivation de soutenir son église n’est pas d’abord une simple affaire de retour sur l’investissement. L’apôtre Paul soutient dans sa deuxième lettre aux Corinthiens que la joie doit être présente dans la décision qui accompagne la générosité.
« Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie (hilaros = joyeux). Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, » 2 Cor 9 : 7-8
La question la plus fondamentale n’est pas si on doit donner mais plutôt dans quelle attitude du cœur on doit donner. Il n’est pas dit qu’il faut donner mais qu’on doit absolument le faire avec joie. La tristesse et la contrainte ne doivent en aucun cas être impliquées dans la libéralité des chrétiens envers leur église locale.
Voilà pourquoi dans cette deuxième prédication sur l’argent, les chrétien et la Bible, nous poserons les questions suivantes :
• Avez-vous déjà ressenti cette joie du Seigneur?
• Où est maintenant passée votre joie?
• Peut-on produire cette joie?
• Peut-on entretenir cette joie?
• D’où vient cette joie?
Version: 20241125

